Je profite de la journée de la femme très
proche et de mon actualité personnelle : certaines métamorphoses corporelles, pour m’interroger. Qu’est-ce que la féminité ? Question que je ne me suis jamais posée en réalité mais
qui devrait, si toutefois j’étais normalement constituée, me titiller les méninges. Or non. Cette fameuse féminité ne se cache pas dans les cheveux, ni même, ce qui est plus difficile à croire,
dans les seins. Certes, je ne suis pas naturellement dotée d’une poitrine généreuse et plantureuse à faire pâlir tous les bonnets de soutien-gorges. Ca aide, je le concède. Néanmoins, je reste
persuadée que la féminité est infiniment plus subtile. Qu’elle se dévoile par bribe ou rugisse comme une tigresse dans la jungle, elle s’insinue dans des recoins de l’être. La féminité ne se
capture pas, ne se maquille pas, pas plus qu’elle ne se monnaye.