L'été ... ole

Hello - New-York
Hello - New-York

Ok, principes de base plus ou moins intégrés. Maintenant on peut commencer à s’amuser. Un vrai luxe :

 

- « Ce soir, pour sortir, je mets mes nichons ! »

 

Ou alors :

 

- « Aujourd’hui, dos nu, donc par de soutif ! »

 

La fête quoi ! D’ailleurs j’ai pu assister aux premières sorties de l’été sans aller m’écrouler à 22h. Bravo. Il m’est même arrivé de me sentir envahie d’une énergie nouvelle et surpuissante. Soirée, amis, musique, vin ... Cocktail qui me mena à une extrême sensation de plaisir brut, sans fioriture. Si bien qu’après avoir chanté et dansé un temps certain et indéfini, je refusais toujours de lâcher le micro tandis que P, lui-même déposait sa guitare cédant sa place à P2 qui plaquait des accords au hasard. Et moi, toujours en place, gesticulant au rythme aléatoire des notes, bien décidée à ne pas me taire, improvisant des bribes de textes plus ou moins calqués sur des bribes de mélodies...

 

En résumé, je n’ai pas encore touché le bout, atteint la libération sacrée, mais ça y ressemble. C’est déjà ça. Néanmoins, ça n’empêche évidemment pas quelques épis d’angoisse de temps à autre, (toute façon c’était déjà comme ça avant), quelques sombres réminiscences, les doutes sournois, des peurs glissantes et glaçantes, l’humour noir et les rire jaunes sans quoi, ça serait pas drôle et ça n’aurait pas valu le coup d’avoir un cancer et de s’être tapé tout ça !

 

Je revisionne le film. A l’endroit, à l’envers, de travers... L’heure des premières séances de montage a sonné. Les scènes, les personnages incontournables, les ellipses, les flash back et surtout, le rythme. La danse. La cadence. Les tomes graves comme des battements de coeur.

 

Allez une petite en guise d’apéro que je ne peux m’empêcher de narrer tellement elle est fraiche et croustillante. Rendez-vous tout de suite au prochain numéro :